PORTER

1ère force: intensité concurrentielle

En Basse-Normandie, il y a 1400 apiculteurs dont 0.8 % ont plus de 150 ruches. La moyenne nationale par région est de 2.5 %. Le nombre de ruches est 16883 dont 2500 appartenant aux apiculteurs de plus de 150 ruches. En pourcentage, cela représente 15,1 % des ruches alors que la moyenne nationale est de 44.2 % (voir les annexes).

Le miel possède certains Label comme le Label AB (Agriculture Biologique), Label d'excellence, la Certification de Conformité de Produit (CCP) qui garantit l'origine géographique et florale ou encore la Label rouge qui garantit la même chose que le précédent mais assure au produit un niveau de qualité supérieure. Pour être labellisé, il faut être contrôlés régulièrement sur l'origine et la qualité des miels par un organisme certificateur indépendant. Ces démarches traduit un élan de la filière pour la reconnaissance d'un savoir faire et d'un produit de qualité et s'inscrit donc dans une démarche qualité. Afin de pouvoir concurrencer les miels avec notre miel de qualité, nous nous engagerons dans une démarche de certification en obtenant un label. Cela nous permettra d'avoir un miel reconnu au niveau national.

2ème force : le pouvoir de négocier des clients et distributeurs

La demande est de plus en plus soutenue des tendances vers le « naturel », le « sain » et « l'authentique ». Nous pourrons ainsi vendre notre produit selon ces critères.

Notre miel sera produit par notre mieillerie, nous éviterons ainsi de ne pas dépendre des grands distributeurs ou encore des grossistes qui achètent des quantités importantes de miel mais à des prix faibles. De plus, notre entreprise conditionnera elle-même les produits de la ruche ce qui évite de dépendre également des entreprises de conditionnement. Il y a alors plusieurs solutions pour la distribution du miel et des produits issus de la ruche: les marchés, les foires, les commerces de proximités, les supérettes, les épiceries...

Autrement, il y a de plus en plus de regroupements ou de coopératives apicole ce qui permet de négocier les prix de ventes à des prix plus élevés.

3ème force : le pouvoir de négociation des fournisseurs

Lors de la première année, les fournisseurs seront ceux nous fournissant les ruches, les abeilles et les équipements. Il est possible de négocier des prix par rapport à la quantité de ruches et d'abeilles que l'on prendra et il sera possible d'avoir une dette fournisseur. Les années suivantes, il y aura seulement du matériel pour entretenir notre exploitation donc les fournisseurs sont multiples. Pour ces fournisseurs nous n'auront aucun pouvoir de négocier car ce seront des petites quantité et l'achat sera payé au comptant.

Autrement, nos principaux fournisseurs seront les distributeurs de conditionnements, on pourra négocier et faire jouer la concurrence. En fonction du nombre de pots achetés par an et la possibilité d'établir des contrats d'achat sur quelques années. Ainsi nous leur garantirons un chiffre d'affaires annuels.

4ème force : force concurrentielle des nouveaux entrants

En France, l'évolution du nombre d'apiculteur est très limité donc nous n'aurons pas beaucoup de nouveaux concurrents. Le miel de Basse-Normandie est produit en faible quantité donc le marché est porteur. Notre implantation dans cette région nous permettra d'être bien positionné sur le marché et permettra ainsi de diminuer des futurs investisseurs dans la région.

5ème force : produit de substitution

L'importation est quasi égale à la production française. Mais les français cherchent de plus en plus de produits venant de leur région donc cela est un avantage important. Autrement, tous les produits de la ruche sont déjà connus et utilisés depuis des décennies donc il y a peu de risques de voir apparaître de nouveaux produits. En revanche, l'utilisation de miel dans des produits transformés/dérivés est déjà largement exploités et il est possible de voir des nouveaux produits confectionnés à base de miel. Il faudra suivre attentivement les nouveaux produits pouvant être fabriqués avec du miel.